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L’épée du Narval, un outil de chasse… et de jeu

adminadmin17, 2025 - 02:540 Facebook Twitter L’épée du Narval, un outil de chasse… et de jeu Allez savoir pourquoi, les humains ont toujours été fascinés par les défenses de leurs cousins animaux. Pour l’ivoire de celle des éléphants, les propriétés aphrodisiaques supposées de celles des rhinocéros, que de crimes n’a-t-on commis ! Le narval a eu la bonne idée de vivre dans des terrains particulièrement inhospitaliers, les eaux glaciales de l’Arctique. Mais la dimension impressionnante de l’attribut – jusqu’à 3 mètres – et sa forme torsadée (dans le sens inverse des vis) en ont fait une véritable légende aquatique. Son surnom de « licorne des mers » vient rappeler que, longtemps, Monodon monoceros fut considéré comme apparenté au mythique animal. Depuis le XVIIIe siècle, la légende s’est dissipée. Mais le mystère entourant la fameuse défense demeure. « Cette question m’a toujours fasciné », admet Gregory O’Corry-Crowe, océanographe et professeur à l’Université atlantique de Floride. A quoi peut-elle bien servir ? L’hypothèse principale voudrait y voir un appendice sexuel, une façon pour les mâles de s’attirer les bonnes grâces des femelles. Pas vraiment combattre, mais impressionner. Les rivaux se dressent ainsi face à face, défense vers le ciel, les croisent même parfois, tels des escrimeurs avant l’assaut. Il vous reste 67.95% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Article précédent Cartographie de la route du sel dans les racines Article Suivant La NASA licencie la chercheuse sur le climat Katherine Calvin, scientifique en c...

Allez savoir pourquoi, les humains ont toujours été fascinés par les défenses de leurs cousins animaux. Pour l’ivoire de celle des éléphants, les propriétés aphrodisiaques supposées de celles des rhinocéros, que de crimes n’a-t-on commis ! Le narval a eu la bonne idée de vivre dans des terrains particulièrement inhospitaliers, les eaux glaciales de l’Arctique. Mais la dimension impressionnante de l’attribut – jusqu’à 3 mètres – et sa forme torsadée (dans le sens inverse des vis) en ont fait une véritable légende aquatique. Son surnom de « licorne des mers » vient rappeler que, longtemps, Monodon monoceros fut considéré comme apparenté au mythique animal.

Depuis le XVIIIe siècle, la légende s’est dissipée. Mais le mystère entourant la fameuse défense demeure. « Cette question m’a toujours fasciné », admet Gregory O’Corry-Crowe, océanographe et professeur à l’Université atlantique de Floride. A quoi peut-elle bien servir ? L’hypothèse principale voudrait y voir un appendice sexuel, une façon pour les mâles de s’attirer les bonnes grâces des femelles. Pas vraiment combattre, mais impressionner. Les rivaux se dressent ainsi face à face, défense vers le ciel, les croisent même parfois, tels des escrimeurs avant l’assaut.

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